La chambre de Jacob, Virginia Woolf

Son appel était d’une tristesse extraordinaire. Pur de toute matérialité, de toute passion, lancé seul et sans réponse à travers le monde et se brisant contre les rochers.

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La chambre de Jacob, Virginia Woolf, Archipoche, 2018

Résumé éditeur :

Capter l’insaisissable, le flux du temps, telle est la préoccupation majeure de Virginia Woolf à travers son oeuvre. Dans ce troisième roman, publié en 1922, elle entend faire le portrait de Jacob, jeune britannique de petite noblesse, mort très jeune au champ de bataille de la Première Guerre mondiale. Plutôt que de tenter de trouver la voix de Jacob, l’écrivain s’approche de ceux qui l’ont connu de près ou de loin, persuadée que c’est en accordant leurs visions qu’elle effleurera la complexité de ce personnage. La mère, devenue veuve très tôt, les femmes aimées, trahies, les camarades de Cambridge, qui se livrent en même temps qu’ils l’évoquent. Leurs voix se heurtent, s’interrompent, s’unissent parfois, à l’image du choc brutal que représentent la rencontre entre les êtres et leurs tentatives pour se comprendre.

La grande force de ce récit réside dans la justesse avec laquelle Virginia Woolf rend compte des sentiments, de leur inconstance, et du flot capricieux de la mémoire. Replaçant l’intimité de chacun dans un cadre plus large, naturel ou urbain, elle donne ainsi à entendre la musique des âmes, sur fond de vacarme du monde.

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Merci à Mylène des éditions de l’Archipel pour cet envoi.

Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas réussi à terminé ce livre. J’avais pourtant tellement envie d’enfin découvrir la plume de Virginia Woolf ! Ai-je choisi de commencer avec le mauvais titre ? Ou bien n’ai-je pas lu ce livre au bon moment ?

Dès les premières lignes de La chambre de Jacob, j’ai senti que cette lecture serait laborieuse, qu’il me faudrait être concentrée. J’ai relu chaque paragraphe plusieurs fois pour assimiler les informations, mais malgré cela, j’ai souvent perdu le fil. Je n’ai trouvé aucune fluidité dans le style de l’auteure : elle passe d’un évènement à un autre, d’un personnage à un autre, sans aucune transition. Est-ce une question de traduction ? Le langage littéraire et parfois soutenu ne m’a pas aidée à comprendre le sens de certaines phrases. Il me manque irrémédiablement du vocabulaire et de la pratique en lecture classique pour que ce roman soit à ma portée et que je puisse l’apprécier à sa juste valeur.

Je ne vais pas m’étendre sur cette lecture plus que difficile pour moi. Non sans avoir pourtant mis du mien et persévéré, je me suis rendue à l’évidence et je me suis arrêtée au premier tiers. Malgré cela, je pense que je retenterai avec un autre titre de Virginia Woolf pour ne pas rester sur un échec. Si vous avez des suggestions, je suis preneuse. Et si vous avez aimé ce livre, n’hésitez pas à me dire pourquoi, cela me donnera peut-être une autre vision de ce roman.

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