Pas un mot, Brad Parks

Elle était toujours la plus forte, évidemment. Au fond, derrière une force d’âme de façade, je me sentais en carton, tout mollasson comme un ourson en gélatine. Elle, dans le même temps, était un chêne au tronc d’acier.

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Pas un mot, Brad Parks, Mazarine, 2017

Résumé éditeur :

Le juge Scott Sampson s’apprête à aller chercher ses enfants à l’école. Et à plonger en plein cauchemar. Il reçoit un message anodin de sa femme adorée, Alison : elle ira récupérer les jumeaux pour les emmener chez le médecin. Alison rentre à la maison. Seule. Elle n’a jamais envoyé ce texto. Le téléphone sonne. Les enfants ont été enlevés. Les ravisseurs n’exigent pas de rançon, mais des verdicts sur commande : si le juge n’obéit pas à leurs demandes, les petits le payeront très cher. Et évidemment : « Pas un mot ! » C’est le début d’un calvaire où chantage, mensonge et paranoïa feront vivre l’enfer à ces parents prêts à tout pour récupérer leurs enfants, quels que soient les dangers, les sacrifices et les compromissions.

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Tout d’abord je tiens à remercier les éditions Mazarine et le site NetGalley pour m’avoir permis de lire ce livre. Le résumé était très tentant, et pourtant mon avis est très mitigé.

Nous sommes face à une situation d’enlèvement d’enfants et la réaction des parents m’a parue très inadaptée, très plate, sans consistance. Aucune émotion dans ce livre ! Je n’ai jamais ressenti le désarroi des parents et de l’entourage.

Quant au contexte judiciaire, là encore, l’auteur m’a perdue : beaucoup trop de longueurs, de lexique judicaire. Je pense qu’il ne fallait pas autant de détails pour mettre en évidence l’enjeu de ce kidnapping. Le récit en aurait été plus fluide et agréable pour le lecteur.

La fin, assez inattendue, relève un peu mon impression.

En bref, une déception livresque comme il en arrive parfois, et dans ce cas, ce n’est pas grave, je ne reste pas sur ma déception, je passe à une nouvelle lecture.

 

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